Monsieur le Ministre, outre leur état parfois désastreux et les travaux que cela induit, un autre élément caractérise nos autoroutes : la limitation des aires d’autoroutes équipées de sanitaires dignes de ce nom. C’est regrettable pour une région située au carrefour entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe du Nord. Par exemple, si vous prenez la liaison Bruxelles-Reims, via l’E420, il n’y a guère que l’aire de Nivelles qui soit équipée. Après, c’est le règne de la débrouille pour les chauffeurs de poids lourds et les automobilistes : aires souvent trop petites et pas équipées, ce qui engendre des problèmes de propreté, voire de salubrité. Le 3 janvier dernier, l’UBT tirait la sonnette d’alarme, car il est quasiment impossible aux chauffeurs de respecter le temps de roulage et les règles de stationnement. De ce fait, ils s’exposent, quoi qu’il arrive, à des amendes.