Question Parlementaire
Les aménagements visant à sécuriser les trajets des usagers faibles
Question orale de Bruno LEFEBVRE
Ministre François Desquesnes
Infrastructures
Commission du 19/11/2024
Monsieur le Ministre, je ne reviendrai pas sur le drame de Grez-Doiceau que mon collègue vient d’évoquer. En 2018, la Flandre avait désigné comme mot de l’année, le mot « moordstrookje », dont la traduction française est la « bande meurtrière ». Il s’agit d’une piste cyclable délimitée par une simple ligne discontinue sur une route fréquentée. Afin de ne pas désigner ce mot comme mot de l’année à notre tour, comment mieux prendre en compte les besoins et la protection des usagers faibles ? Je sais qu’il existe un certain nombre de systèmes aujourd’hui tels que des espèces de limaces bétonnées servant à différencier les espaces « usagers faibles » et « usagers de la route », ou encore, à l’instar des Pays-Bas, la création d’espaces dédiés à ceux-ci en dehors des voiries réservées aux véhicules classiques.
Quelles réponses pouvons-nous amener à ce genre de difficultés ? Quels aménagements sont envisageables ? Pouvons-nous prévoir, lors de gros travaux, des aménagements plus concrets s’en faveur des usagers faibles ?
Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse. Il faut effectivement que nous allions encore un petit peu plus loin, puisque l’on évoquait, il y a 15 jours, les taux d’accidents, notamment d’usagers faibles à vélo, mais pas uniquement. On doit vraiment continuer à y travailler. Les communes y travaillent aussi. Sécurothèque Wallonie est vraiment un outil intéressant que l’on doit encore davantage évoquer dans les références aux communes, parce qu’il est encore assez méconnu aujourd’hui. C’est vraiment un élément intéressant. Je vous invite vraiment à continuer à travailler davantage sur le sujet, vu les risques que courent encore aujourd’hui les usagers faibles sur notre territoire.
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